Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №21/2008

Univers du français

Irina TCHOUDOVA

Une promenade à travers Aptekarski ogorod

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Chacun a ses lieux préférés où l’on veut revenir encore et encore. Pour moi, c’est Aptekarski Ogorod, qui se trouve non loin de la station de métro « Prospekt Mira ».

Au XVIIIe siècle, les potagers se trouvaient dans de différents coins de Moscou. On y cultivait non seulement des légumes, mais aussi des herbes médicinales pour les besoins de l’armée et pour les pharmacies de la ville. En 1706, par l’ordre de Pierre le Grand, un des potagers est devenu centre principal de la pharmacie. Là, on cultivait des herbes médicinales, mais aussi on apprenait aux étudiants de l’Académie de médecine et de chirurgie comment les utiliser.

En 1736, Traugot Guerber, promu de l’Université de Leipzig a été mis à la tête du potager de pharmacie. Sous sa direction on semait les grains, on soigner scrupuleusement les plantes, on préparait des médicaments, on complétait la collection de plantes et d’arbres, on faisait bâtir des serres.

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Docteur en médecine, Friedrich Stephan qui menait des recherches floristiques, a publié en 1792 l’ouvrage de référence La Flore moscovite. Il est arrivé à annexer le potager à l’Académie de médecine et de chirurgie. Quand l’Académie s’est établie à Saint-Pétersbourg, l’Université de Moscou a acheté le territoire du potager pour y installer le jardin botanique. Docteur en médecine, Georg Franz Hofmann a été nommé son directeur. La planification du jardin s’est conservée jusqu’à nos jours.

img3Pendant l’incendie de 1812, la bibliothèque, l’herbier et les serres ont brûlé. Mais le potager de pharmacie a été conservé. Les collections et l’herbier étaient complétés par des plantes-doubles de l’île de pharmacie à Saint-Pétersbourg. Les serres ont été reconstruites. À présent, il y en a deux : l’une pour les palmiers, l’autre pour les plantes subtropicales. Celle-ci, qui se trouve au milieu du jardin est devenue son emblème. Les noms des plantes sont indiqués sur les affiches. De cette façon, on peut trouver très facilement le plus ancien arbre de ce jardin – c’est le mélèze sibérien planté par Pierre Ier. La couronne courbée de l’arbre est la conséquence de la foudre qui l’a frappé il y a plus de cent ans.

Une autre ancienneté de ce jardin est l’étang. Il a été creusé au XVIIIe siècle dans l’endroit le plus bas pour accumuler de l’eau et arroser les plantes. Maintenant, on utilise l’eau de la conduite. Mais l’ancien étang fonctionne : des carassins et des carpes y habitent, autrefois il y avait même des cygnes.

Du printemps à l’automne le jardin est ouvert pour les visiteurs. Soyez les bienvenus !

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