Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №9/2010

Santé

Tatiana JELEZNIAKOVA

Garder sa santé

La pollution urbaine attaque le cœur

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http://www.enviro2b.com

L’air de nos villes n’est pas sain. L’augmentation du taux de fréquentation des hôpitaux lors des pics de pollution dans les grandes villes tend à prouver la nocivité de nos centres urbains. Pire, en 2002 une étude canadienne montrait que la mortalité dans les villes augmente de 1,7 % quand le taux de monoxyde de carbone (CO) atmosphérique croît de 1,1 ppm (partie par million), une faible augmentation puisque la concentration de CO dans les grandes villes varie entre 2 et 40 ppm avec des pics pouvant atteindre 200 ppm. Jusqu’ici, les scientifiques en savaient peu sur les mécanismes qui se mettent en place dans l’organisme en réponse à l’exposition d’une atmosphère polluée.

Des chercheurs de l’Université de Montpellier et de l’université d’Avignon ont démontré la nocivité du monoxyde de carbone sur la fonction cardiaque des rats. Pour cela, ils ont exposé durant quatre semaine des rats sains à de l’air enrichi en CO, à un niveau similaire à celui d’une ville polluée.

« Après quatre semaines, le cœur des rats est plus gros et il présente des signes de stress. De ce fait, les rats présentent plus de troubles du rythme cardiaque, ce qui à long terme provoque des morts subites », explique Sylvain Richard, directeur de recherche à l’Inserm et co-auteur de cette étude. En plus de cela, les conséquences d’un infarctus chez ces rats exposés au monoxyde de carbone sont plus graves.

Les chercheurs envisagent maintenant d’extrapoler leurs résultats chez l’homme. « Sur des animaux, il est facile d’aller étudier directement les cellules, ce qui est impossible chez l’homme, poursuit le chercheur. Des techniques d’imagerie comme l’électrocardiographie permettent tout de même d’étudier la réaction d’un cœur humain à une exposition à la pollution ».

« Notre équipe et d’autres laboratoires sommes en train de réaliser de telles études et à première vue, il semble que la pollution assujettirait le cœur au stress, ce qui peut être dangereux à long terme. Si ces observations sont confirmées, nous pourront mieux combattre les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique » prévoit Sylvain Richard.

(d'après Lucas FARCY,
Sciences-et-avenir.fr)

QUESTIONS ET DEVOIRS

  1. Notez les mots et expressions inconnus. Écrivez séparément le lexique médical.
  2. Est-ce que le problème décrit dans l'article vous préoccupe ? Qu'en pensez-vous, quelles sont des actes réelles à accomplir pour abaisser le taux de CO dans l'atmosphère ?
  3. Qu'est-ce que vous pensez de la phrase de Louis XIV : « Après nous – le déluge » ? Est-ce que vous pensez que ça dépend de nous de garder la Terre pour nos enfants ?

L'automédication, une tendance de société

Plus d'un médicament sur sept est commercialisé sans prescription médicale, soit 14,1 % des médicaments, selon les chiffres du marché de l'automédication 2009, communiqués par l'Association française de l'industrie pharmaceutique.

« Les chiffres du marché de l'automédication confirment que l'automédication responsable devient une tendance de société. Le passage au libre-accès, correspondant à un véritable changement culturel pour le pharmacien et le consommateur, s'inscrira forcément dans la durée », indique Vincent Cotard, Président de l'Afipa.

Les prix des médicaments d'automédication ont augmenté de 1 % en un an, passant de 4,54 euros en moyenne en 2008 à 4,58 euros en 2009. Selon les chiffres communiqués par l'Afipa, le marché des médicaments de prescription médicale facultative non remboursable a enregistré une légère baisse de 2,1 % en volume.

Le libre-accès des médicaments, mis en place en juin 2008, est largement pratiqué par les Français. Ainsi, 53 % des usagers achètent un médicament de prescription médicale facultative entre une et quatre fois par an. En outre, 65 % des Français considèrent que le pharmacien a un rôle important dans la délivrance des médicaments.

Enfin, le prix et la marque sont les deux critères fondamentaux dans le choix d'un médicament en libre-accès.

(d'après http://www.leparisien.fr)

QUESTIONS ET DEVOIRS

  1. Est-ce que dans votre famille on achète souvent des médicaments sans prescription ?
  2. Selon vous, quels sont les dangers de l'automédication ?
  3. Est-ce vous croyez que la visite du médecin doit être régulière ou seulement en cas de maladie ?
  4. Quelles mesures on peut prendre pour la prophylactique des maladies ?

Retour des allergies

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http://www.pollution-allergie.fr

Pour près de 30 % de français souffrant d’allergies respiratoires, le printemps est la saison la plus difficile à traverser. Gare à eux, la goutte au nez ne va pas tarder à poindre !

Attention, le début du printemps associé au redoux va provoquer une explosion des pollens d'arbres, en particulier les aulnes, les cyprès, les peupliers et les frênes. Avec eux, un cortège de désagréments que certains connaissent trop bien : rhume des foins, conjonctivite, asthme… Pour tous les allergiques le cauchemar commence. Et particulièrement pour ceux qui vivent autour de la zone méditerranéenne où le risque allergique sera « très élevé ».

Quelles précautions peuvent-ils prendre ? Malheureusement, il est difficile d’échapper aux pollens. Il est tout de même utile de connaître les périodes de « largage » des pollens dans l’air et d’éviter de trop sortir ces jours-là. L'augmentation de ce type d’allergie, qui aurait doublé en 10 ans, justifie la surveillance du contrôle de la qualité de l’air. Sur le site du RNSA, les internautes peuvent consulter les risques allergiques par ville ou par allergènes. En cas de crises, le recours aux antihistaminiques s’avère souvent indispensable, des nouveaux traitements, dont certains spécialement conçus pour le rhume des foins, sont maintenant disponibles. Ils contiennent une substance permettant de stopper les écoulements du nez. Associés, avec des anti-inflammatoires locaux (cortisone), ils ont une très bonne efficacité.

Si certains allergènes comme les pollens sont difficilement évitables d’autres peuvent être significativement réduits. Alors qu’un Français passe plus de 80 % de sa journée (en moyenne) en intérieur, il faut s’assurer d’avoir un air de qualité dans tous les lieux de vie : habitat, bureaux, écoles, maternités... De même, dans les villes la pollution de l’air constitue un facteur aggravant l’allergie, les polluants font exploser les pollens en particules plus fines, qui entrent plus profondément dans le système respiratoire. En période de crise mieux vaut donc éviter les zones de flux circulatoires intenses, si c’est possible…

L’allergie est une réponse disproportionnée de notre corps face à un agent extérieur habituellement inoffensif (pollens, poils de chats, fraise,…). Pour que la réaction allergique se produise il faut d’abord que l’organisme ait été une première fois en contact avec la substance incriminée, appelée allergène, par voie respiratoire, alimentaire ou cutanée. Suite à ce contact le corps fabrique des anticorps spécifiques dirigés contre l’allergène, c’est la phase de sensibilisation. Elle peut durer plusieurs années et l’on ne sait pas très bien pourquoi le corps fabrique des anticorps contre tel ou tel allergène.

(d'après Sciences-et-avenir.fr)

QUESTIONS ET DEVOIRS

  1. Est-ce que l'allergie est un problème actuel pour vous ? Qu'est-ce que vous en savez ? Par quoi l'allergie est-elle dangereuse ?
  2. Qu'est-ce qu'on peut faire pour éviter ou affaiblir les crises ?
  3. Pourquoi le printemps devient la saison fatale pour ceux qui sont allergiques ?

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